Photo ©La mouette rieuse
Ce matin, me suis pas levée.
J’ai pleuré, pleuré, pleuré.
Moi qui ne pouvais plus pleurer
À cause de ces foutus
Médicaments du cerveau.
Un abcès s’est crevé
Dans mon cœur blessé.
En sortit de l’amertume,
Un manque de sens à ma vie.
Tu me disais « je t’hume »,
Inventais des mots rigolos,
Que je prenais avec plaisir,
Pour te faire plaisir.
Il y a cinq jours tu disais
« Sois ma Valentine »
Puis tu sortais un gros « Lol »
Pour ruiner mes espoirs.
Je t’avais adressé une lettre
Que tu vas me retourner.
C’est mon cœur qui est retourné,
Tout confiant qu’il était.
Grâce à toi
Je croyais en l’humanité,
Grâce à toi
Je croyais mieux en Dieu,
Grace à toi
Je croyais aux hommes,
À nouveau, enfin.
Je n’ai pas d’armes
Pour me défendre
Que mes mots et mon encre.
Armes bien dérisoires
Censées me réparer.
Tu étais la béquille de mon âme,
La douceur de ma vie.
Ma vie.
Mais tu as décidé
De couper tous les ponts.
De couper mes veines.
Je pleure.
Pour la énième fois
En six ans d’amitié.
Je t’ai toujours « repêché »
Pour tout recommencer,
Toujours aidé à guérir
Et tu as progressé.
Je connais tant de choses sur toi,
Que ta famille, tes amis et même toi
Ne connaissez pas.
Des amis m’ont souvent dissuadée
De te fréquenter. J’ai refusé.
Aujourd’hui j’ai pleuré.
Mais je dois avancer, oublier.
Ça ne sert à rien que
Je pleure.
d’autres « Pensées sans retouches » à venir…
Bonjour Mouette,
Un peu dûr ces mots de rupture et je sens que ton état bascule. J’ai vécu la même chose (de ta part). C’était difficile également et je m’en suis remis péniblement. Peut-être souhaiteras-tu reprendre une communication maintenant que je suis loin. Mais mon chagrin qui ne se dilue pas est celui provoqué par la mort d’Hélène.
Je pense à tes problèmes de cerveau, J’en ai égalkement. Mélangeons nos angoisses par écrit.
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