Elles roulent lentement sur mes joues. Prennent leur temps pour mieux s’incruster dans la chair tendre. Sillons de chair. Brûlantes. Salées. Supplice de la chair à vif qui s’ajoute à celui de l’âme torturée.
Les larmes ne soulagent pas la peine. Elles donnent l’illusion d’un soulagement. Mais elles aspirent le reste de vie pour le recracher à l’extérieur. Elles assèchent le lac intérieur. Ravalement de façade. Rigoles pas drôles.
Larmes aiguës, détresse non consolée, larmes de sel.