Coucou…cou…, coucou…cou…
Coucou…cou…, coucou…cou…
Le gros pigeon ramier
En haut de la futaie,
M’oblige à me lever,
A brosser mes idées.
Coucou…cou…, coucou…cou…
Gargarisme subtil
D’un joli volatile,
En trois tons monotones,
Encore, encore, il donne.
Coucou…cou…, coucou…cou…
Quelques notes roucoulées
Susurrées au matin,
En douceur diffusée
Opérette De jardin.
Coucou…cou…, coucou…cou…
Rythment chaque seconde,
Font résonner mon coeur,
Deux blanches pour une ronde,
Allegro de bonne heure.
Coucou…cou…, coucou…cou…
Mais un jour dormirai,
Pour toujours allongée,
Le gris pigeon ramier
N’entendrai plus jamais.
d’autres « Pensées sans retouches » à venir…